Artikelbeschreibung
Cet ouvrage analyse comment l'Europe et l'Asie se concurrencent et se complète dans le nouvel ordre mondial après la guerre froide. L'accent est mis sur les manières plurielles dont ces deux régions se positionnent dans le nouvel équilibre de la puissance, fait de rivalités pluricentriques.
Cet ouvrage rassemble une trentaine de chapitres rédigés par des auteurs en poste dans la plupart des pays couverts par cette approche plurielle. Il donne la parole à des analystes menant leurs recherches dans ces pays situés au coeur de la construction de l'Asie régionale. C'est le volume compagnon d'un autre livre collectif - Une nouvelle Asie ? L'Organisation de Coopération de Shanghai .
La démarche collective des auteurs consiste à vouloir comprendre l'Asie de l'après-guerre froide en mêlant approches institutionnelles, culturelles, historiques, politiques, économiques comparées afin de résister à deux biais : l'ethnocentrisme, qui consisterait à juger l'Asie à partir d'un a priori , par exemple européen ; et le réductionnisme, qui suggèrerait de voir dans les institutions régionales la forme " essentielle " des relations et des concurrences entre les régions. Dans l'après-guerre froide, les régions mondiales ne relèvent pas d'une dynamique conjoncturelle depuis 1991 ou mêm
e depuis 1945. La " dynamique régionale ", qui prend le relais des alliances du XIX e et avant, façonne le monde de manière profonde depuis des années 1920. C'est dans l'entre-deux guerres (1934) que l'Entente Baltique et l'Entente Balkanique ont commencé de construire un nouvel ordre régional pluri-centré, puis les pays du Bénélux ont offert à celui-ci le concept de " communauté " et la réalité qui inspirera l'Europe.
Au-delà de la connaissance des régions, il s'agit de réfléchir à la signification d'une institutionnalisation multilatérale pluri-régionale qui relie les sous-continents entre eux, à commencer par les " dialogues " ou " sommets " interrégionaux eurasiens ou eurasiatiques.
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